Uti, Non Abuti - Use de tout, mais n'abuse de rien.
Drames personnels, Drames d'un peuple
Published on November 25, 2005 By marouki In International

• "Construire le mur précisément ici n'a rien de sécuritaire, explique le proviseur d’un lycée, dont le terrain de volley-ball a été coupé en deux par le mur de séparation . Le but des Israéliens est de protéger les colonies et de couper la Cisjordanie de Jérusalem, notre future capitale."


• "La plupart de nos 18 pensionnaires originaires de Cisjordanie ne reçoivent plus de visites, déplore l'une des religieuses d’une institution catholique. Leurs enfants ne parviennent pas à obtenir les permis pour traverser le mur."


• "A une époque, on accueillait une femme qui suivait une dialyse en Cisjordanie. Ses déplacements sont devenus trop compliqués, on a dû renoncer à la garder. Une autre possédait une maison juste de l'autre côté du mur et s'y rendait tous les jours. Elle a dû faire une croix dessus."


• "Si les Israéliens peuvent prouver que je vis en Cisjordanie, ils me retirent ma carte de Jérusalem et je reste bloqué de l'autre côté", se désole une père de famille .


• "Le mur nous renvoie au Moyen Age. Il est impossible de trouver du travail en Cisjordanie", assure un jeune homme qui, avant l'Intifada, débitait des poulets sur le grand marché israélien de Jérusalem. "Quand les enfants sont malades, nous leur donnons des infusions de plantes, car les médicaments coûtent trop cher. En tant que réfugiés (de 1948), nous avons le droit de nous faire soigner gratuitement dans l'un des grands hôpitaux de Jérusalem-Est. Mais, à présent, on ne peut plus y accéder. On doit aller à Ramallah et payer." Personne ne comprend cette "punition collective" infligée par Israël. "La Palestine est devenue le cimetière des vivant, assure son frère. Désespéré, son bébé sur les genoux, il "regrette de ne pas être mort en martyr" durant les manifestations.


• "Il me faut deux heures pour y aller. Et encore, je dois obtenir un permis des Israéliens", se plaint un agriculteur quinquagénaire, à la tête d'une famille de dix-sept personnes. Il n'y a pas si longtemps, cinq minutes lui suffisaient pour dévaler la colline où il a construit sa maison et accéder à ses champs d'oliviers. Depuis plusieurs mois, une route, protégée par un grillage électronique, balafre le paysage à 30 mètres de son habitation et lui interdit l'entrée sur ses terres.


• Les Israéliens voulaient nous forcer à quitter les lieux", juge un des responsables du Comité de lutte contre le mur pour le district de Qalqiliya. "Dans certains hameaux, le transfert a marché : plus de la moitié des gens sont partis. Moi-même j'ai quitté Ras-at-Tira pour vivre à Qalqiliya, où je travaille. Certains matins, j'attendais deux heures au portail, sans raison."


Comments
on Nov 25, 2005
So what? If the Arabs stopped trying to kill all the Jews, the wall would be merely an expensive toy.

But as it stands the Arab world is now nearly Jew-free, except Palestine.

Let the Jews build their wall, they deserve to live in some security.

(A "Palestinian" is a non-Jewish inhabitant of Palestine, right?)

on Nov 25, 2005
Je suis bien d'accord avec vous pour que les israéliens puissent vivre en paix, mais le faire aux dépens des palestiniens me semble le comble de l'iniquité. Leur vie quotidienne avec l'installation du mur de séparation devient éperdument intenable.

So what? If the Arabs stopped trying to kill all the Jews, the wall would be merely an expensive toy.
C'est constat facile pour renvoyer tout le monde dos à dos,Quelle que soit la soit-disant barbarie inacceptable des attentats-suicides, on ne peut mettre sur le même pied d'égalité le colonisateur et le colonisé ; une armée surpuissante qui peut tout se permettre et se permet tout, et le geste désespéré d’individus ou de groupuscules fanatisés. Il n’y a donc que les apprentis sorciers pour s’étonner de la suite: une violence appelle une autre. L’espoir ne peut renaître que d’un diagnostic lucide. Une paix équitable et viable est toujours bonne à prendre pour les peuples...

So what? If the Arabs stopped trying to kill all the Jews
Je ne sais quelle connotation peut insinuer le mot "arabe" chez vous !!! L'ironie du sort c'est que les juifs ont vécu, pendant des siècles, en tout quiétude dans le monde arabe, comme au Maroc. Ils étaient des "citoyens" comme les autres et n'ont souffert d'aucun ostracisme. Mais là, c'est une autre histoire...

Dans ma terminologie, il y des isaréliens d'une part, des palestiniens de l'autre, le plus simplement du monde...Et je n'ai rien contre les juifs.

Blogalement votre !
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on Nov 25, 2005
First of all, it has been tried.

It has been tried without the wall. It has even been tried without the occupation.

The Arabs attacked.

Whatever stops them is right. They had the choice.

Arafat could have his independent "Palestine" five years ago. Instead he launched an "Intifada". He broke a cease-fire, he violated the peace agreement. And the Arabs are now paying for it. But they still revere him. As long as they do, they deserve whatever happens to them.

They still have a choice. It's up to them. Israel does not WANT to spend millions or billions on a security wall. Israel only does that because, in contrast to the Arabs, the Jews do not have a choice. They can either defend or die. The Arabs do not have that problem. Israel cannot eradicate all the Arab countries. But the Arab countries have tried to eradicate Israel.

Second, "coloniser and colonised"; it's not so simple. Had the Arabs not hunted down all the Arab Jews, Israel would not need to "colonise". OTOH over a million Arabs live in Israel and nobody demands that they leave.

It is true that the Jews lived among the Arabs for centuries, but they were always discriminated against. What do you think happened to the Jews of the Arab world? Why do you think where there more Jews in Europe than in the entire Arab world?

Thirdly, I find the often-used definition of "Palestinian" plain racist. A "Palestinian" is apparently a non-Jewish inhabitant of Palestine. This reminds me of the definition of "German" in the 1930s (a non-Jewish inhabitant of Germany). The only reason I can see for defining "Palestinian" thus is to pretend that no Jews lived in Palestine and that the "Palestinians" are the people the Jews replaced. It's simply not true.

If you look at statistics from the Ottoman Empire, you might not even find the "Palestinian" people that you speak of. The truth seems to be that very few people lived in the area, certainly not the millions of "Palestinians" who have suddenly appeared.

(Why does the UN support Arab refugees but not Jewish refugees?)

Now, we can talk about the wall, but the simple fact is that it is the only way to keep "Palestinians" from killing Jews. It's enough. The Jews are there to stay. Germany understood it, it's time the Arabs understand it. They cannot get rid of them. They tried (which is why the Arab world is now nearly Jew-free except for Palestine), but they won't succeed.

Your terminology is simple indeed. But it's _very close_ to the terminology employed by those who want to get rid of the Jews, in Europe 60 years ago (even in France), and in the Arab world today.
on Nov 26, 2005
free palestine.
on Nov 28, 2005

To leauki

If you look at statistics from the Ottoman Empire,...

Votre sens de l'histoire me semble un cas bien à part dans la science-fiction, la machine à remonter le temps en moins, mais le parti pris en plus. A moins que les historiens, les annales, les encyclopédies... du monde entier soient contre vous. En voici une version la plus crédible et unanime, quitte à faire dans le ressassement, à mon compte bien-sûr : crée le 14 Mai 1948, l'Etat d'Israël est l'aboutissement de la colonisation juive en Palestine. Celle-ci débuta à la fin du 19ème siècle et s'organisa sous l'impulsion du sionisme. Elle se renforça avec avec la déclaration de Balfour (1917) qui admettait en Palestine la fondation d'un foyer national juif. Provoquant de vives tensions avec la population arabe, l'immigration juive fut limité par la G.-B., puissance mandataire en Palestine (1920-1948); cette politique, à l'époque même de la montée du nazisme, provoqua une forte résistance juive ( Irgoun et Haganah).

Après la décision de l'O.N.U ( Novembre 1947) de diviser la palestine en deux Etats ( arabe et juif), la déclaration de "l'indépedance" d'Israël fût suivie du premier conflit opposant les pays de la ligue arabe au JEUNE état, qui en sortit vainqueur ( juillet 1949) mais sans gagner la paix. En dix ans, Israël, qui a accueilli près d'un million d'immigrants, est parvenu à fonder un Etat "moderne" que n'entravent pas les exigences de la loi mosaïque...


Ceci dit, sans oublier la dernière vague d'immigration de l'Ex-Union Soviétique au début des années 90 ...Le cas échéant, je me demande qu'est-ce qui peut relier un ashkénase, un séférade et un falacha, et j'en passe, sinon la religion. Pas du tout une entité géographique ...C'est pour cette raison que je parle de palestiniens et non d'arabes.

Thirdly, I find the often-used definition of "Palestinian" plain racist. A "Palestinian" is apparently a non-Jewish inhabitant of Palestine....
Est-ce qu'il vous arrive de penser que les non-juifs existent ??? L'étymologie goy me semble anachronique et insultante pour le reste de l'humanité. Pire, ça m'étonne que vous parliez du racisme. Mais encore pire des allemands comme s'ils apparentaient aisément avec les arabes, tout en jouant les bouc-emmissaires...Nazifier les arabes dans un genre d'association
d'idée bas de gamme, voir partout des haines inexplicables et occulter les causes politiques et sociales de l'occupation me semble relever, encore une fois, d'une lecture ubuesque de l'histoire...


It has been tried without the wall. It has even been tried without the occupation.
De quel paix parlez-vous? Laisser en suspens le sort de 4 millions de réfugiés palestiniens, tout en intensifiant , chemin faisant, la construction des colonies et la confiscation des terres des palestiniens ne peut constituer une bonne base pour une paix durable et viable...